Guerre hybride - Comment protéger les infrastructures critiques en Suisse ?

Au plus tard depuis la guerre d'agression contre l'Ukraine, une chose est claire : les menaces qui pèsent sur notre sécurité ne sont plus seulement d'ordre conventionnel. L'espionnage, le sabotage et les cyberattaques font désormais partie de l'arsenal des conflits modernes. Ils opèrent souvent de manière cachée, dans la zone grise entre la guerre et la paix, avec des conséquences réelles et tangibles.

La Suisse est également concernée. En tant que pays hautement interconnecté et technologique situé au cœur de l'Europe, elle dépend particulièrement du bon fonctionnement des infrastructures critiques – et constitue en même temps une cible potentielle pour les attaques hybrides. Approvisionnement en électricité, télécommunications, transports, eau ou élimination des déchets : la protection de ces systèmes vitaux est essentielle, non seulement en temps de crise, mais aussi au quotidien.

C'est pourquoi la résilience, la détection précoce et la défense contre les menaces hybrides occupent une place de plus en plus centrale dans les réflexions sur la politique de sécurité, tant au sein du Service de renseignement de la Confédération que dans le travail des milieux politiques, des cantons, des communes et des entreprises.

Le 24e FSS Security Talk est donc consacré à ce sujet complexe et d'actualité. Il se concentre sur les questions suivantes :

• Quelle est la menace qui pèse sur nos infrastructures critiques dans le contexte de la guerre hybride ?

• Quelles infrastructures critiques sont particulièrement menacées – et pourquoi ?

• Comment les risques et les menaces ont-ils évolué ces dernières années ?

• Quelles mesures concrètes de protection et de défense existent déjà – et où se trouvent les lacunes ?

• Comment fonctionne la coordination entre la Confédération, les cantons, les communes, les opérateurs, l'armée et les organisations d'urgence ?

Nous sommes heureux d'accueillir les experts reconnus suivants lors du 24e FSS Security Talk :

• Christian Sigrist, vice-directeur du SRC, chef du Centre d'impact et de prévention (ICP)

• Nick Wenger, responsable du bureau de protection des infrastructures critiques, OFPP

• Jörg Köhler, responsable de l'Office des affaires militaires et de la protection civile, canton de Saint-Gall

• Conseiller d'État Christof Hartmann, Chef du Département de la sécurité et de la justice, canton de Saint-Gall

• Markus Meile, chef d'état-major de l'organisation municipale de gestion des crises de Zurich

• Philipp Isler, Chief Safety & Security Officer, Swissgrid AG

• Oberstlt i Gst Candrian Dino, LEA Ter Div 4, Armée suisse

• Johannes Goebel, Team Lead Special Risks & Cyber Scale-up, Helvetia

Vous trouverez le programme détaillé sous ce lien.